Caen : arrêté préfectoral pour limiter la prolifération de Mérule
La ville de Caen, en collaboration avec plusieurs communes du Calvados a pris des mesures conjointes pour freiner la propagation de la mérule. Ce champignon nuisible, qui s'attaque aux structures en bois, se développe dans des environnements humides, causant des dégâts considérables.
Qu'est-ce que la mérule ?
Surnommée "le cancer des bâtiments", la mérule est un champignon destructeur qui colonise les matériaux en bois. Elle prolifère dans des endroits humides et mal ventilés, dégradant le bois et le rendant friable. Capable de se répandre rapidement à travers les murs et les sols, elle engendre des dommages importants en un temps réduit. Pour enrayer son développement, il est nécessaire d’éliminer les sources d’humidité, d’assurer une bonne ventilation des espaces et de recourir à des traitements fongicides adaptés.
Que prévoit cet arrêté ?
Cet arrêté identifie et recense les zones à risque dans plusieurs villes du Calvados. Son objectif principal est de protéger les habitants en limitant l’extension des zones touchées par la mérule. Il fournit ainsi une cartographie claire des secteurs affectés.
Voici la zone concernée :
Quel impact sur le marché immobilier ?
La présence de la mérule dans un bien immobilier est un problème à ne pas négliger. C’est pourquoi des dispositions spécifiques ont été instaurées dans le domaine immobilier : Lors de la vente d’un immeuble situé dans une zone à risque, le vendeur est tenu d’informer l’acquéreur de la possibilité de présence de mérule. Cette information doit figurer dans la promesse de vente ou, à défaut, dans l'acte de vente final.
La propagation de la mérule dans certaines zones urbaines du Calvados représente un défi de plus en plus préoccupant, tant pour les autorités locales que pour les propriétaires. Les villes touchées montrent que cette menace a des conséquences importantes, non seulement pour la santé publique, mais également pour l’économie et la préservation du patrimoine immobilier. Les ravages provoqués par ce champignon sur les structures en bois entraînent des réparations souvent lourdes et coûteuses, impactant aussi bien les habitants que les finances des collectivités. C’est dans ce cadre que la Ville de Caen, ainsi que d'autres communes du Calvados, ont décidé de mettre en œuvre cet arrêté.